Moulin des Loges – Fiche balade
Un peu d’histoire
Au XIIe siècle, l’histoire du moulin est d’abord liée à celle des marais et des activités qui ont façonné le paysage. La fréquentation du public permet au moulin de revivre, ce qui fait de lui l’un des derniers moulins à marée d’Europe encore en activité.
Opération sauvegarde
Le site est propriété du Conservatoire de l’Espace Littoral et des Rivages Lacustres et le Conservatoire d’espaces naturels de Poitou-Charentes intervient pour gérer cette zone en partenariat avec les professionnels et les acteurs locaux.
Faune et flore
Le marais de la Seudre est l’un des plus grands marais salés atlantiques où se côtoient des prairies humides de marais doux et saumâtres, sur des sols argileux et bordées par les terres hautes. Cette diversité de milieux permet l’implantation d’une grande variété de faune et de flore.
Dans ce marais, l’eau de mer est omniprésente. Les plantes qui y poussent sont tolérantes au sel : ces végétaux sont qualifiés de flore halophile.
L’homme
Le sel
Dès le XIe siècle et suite à l’envasement des rivages de la presqu’île de Marennes, les hommes ont endigué ces territoires pour produire « l’or blanc » de l’époque : le sel. Les bassins (salines ou jas) et fossés sont encore bien visibles dans le paysage, ils sont réhabilités soit pour l’ostréiculture soit pour la pêche traditionnelle.
Les fossés à poissons
Cette technique de pêche consiste à faire entrer les alevins de mer dans les bassins (anciens fossés d’eau de mer) pour les faire grandir en vue d’être pêchés les années suivantes. Les hôtes de ces fossés sont traditionnellement l’anguille, le mulet, la plie, la daurade, la crevette et le crabe.
L’élevage
Les marais de la Seudre constituent un vaste ensemble de prairies humides pacagées de plus de 8 500 hectares. Ce pâturage permet le maintien d’un paysage ouvert, sans quoi les ronces et les arbustes coloniseraient le marais. En broutant les prairies, ces animaux participent à l’équilibre du marais et à la conservation de l’écosystème.
Merci de respecter les propriétés privées périphériques ou enclavées.
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